C’est sur le fumier que poussent les plus belles fleurs
Avez-vous déjà remarqué certaines répétitions dans vos vies; des “schémas”; des rôles que vous jouez, qu’on vous “fait” jouer; des problématiques ou des exclusions familiales; des problèmes au niveau de certains postes au sein de votre entreprise qui se répètent et ce, peu importe la personne qui occupe la fonction?
Vous y êtes certainement pour quelque chose! … mais pas nécessairement de la manière dont vous vous le figureriez à priori.
Nous faisons tous partie, même quand nous en sommes exclus, de systèmes humains: notre famille, notre travail, nos amis, nos clubs d’activités, etc. Eux-mêmes faisant partie de systèmes plus vastes.
Quand nous évoluons avec peine au sein d’un ou de plusieurs d’entre-eux, notre réflexe va bien souvent consister à nous remettre en question ou remettre l’autre en question en fonction de ce qui nous pose problème…
Et si le temps d’un instant on envisageait les choses sous un autre angle, celui du sytème ou des systèmes concerné(s)?
L’approche systémique prend effectivement en considération l’ensemble des composants d’un système donné tout en considérant que celui-ci va avoir une existence propre. Ce que d’aucuns reprennent par la célèbre équation 1+1=3 .
C’est vrai au sein d’une famille, d’une organisation, d’un Etat, au sein de la planète, dans une optique de développement durable, etc.
Quand on est en systémique, c’est bien le système qu’on fait parler et bouger… Car chez chacun d’entre-nous, il y a évidemment bon nombre de choses à explorer mais c’est en relevant le nez de notre nombril ou de notre petit compartiment d’expertise ou de marché qu’on y parvient.
Quelques exemples pour illustrer le propos & à concevoir autrement:
Des casseroles familiales;
Des schémas relationnels toxiques au boulot;
… en privé;
Des non-dits;
Des secrets de famille ou d’entreprise;
Des maladies familiales ou professionnelles;
Des traumatismes, …
C’est gros comme une maison et pourtant, a-t-on nécessairement l’envie d’en parler? Très peu ou de parler de tout sauf de ce qui est évident. Alors comment vous dire et comment nous dire?
Comment arrêter de se la raconter quand on fait partie de la trame?
Souvent, un “patient désigné”, celui qui incarne le symptôme de dysfonctionnement, celui qu’on va souvent considérer à tort comme le “problème” va secouer le système et porter au grand jour ne fut-ce que par son symptôme, le mal dont souffre l’ensemble. Intéressant changement de perspective qui invite à réflechir plutôt qu’à accuser le “fauteur de trouble” et qui permet de changer de paradigme dans beaucoup de domaines.
Comment nous épargner, à nous, à nos enfants, à notre organisation ou nos collègues/collaborateurs de devoir porter un fardeau qui ne nous appartient pas? En laissant la parole et l’énergie au système dans le cadre d’un accompagnement systémique.
Comment cela se passe avec moi?
On parle moins de soi, on questionne la structure, la “culture”, on « constelle », on laisse les choses se produire et quand les besoins s’y prêtent on travaille avec les chevaux pour leur laisser guider un processus qui nous rappelle à quel point tout est énergie et tout est relié …
Quand on en sort parfois lessivé, on sait qu’on a travaillé à l’éveil d’un Possible qui ne demandait qu’à s’exprimer.
Ce type d’accompagnement que je mène seule en organisation vous sera bientôt proposé avec les chevaux pour des problématiques privées ou professionnelles.
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