top of page
Photo du rédacteurDiana Van Oudenhoven

Se développer à travers le Cheval ou équicoaching

Pour faire comprendre mon métier, comprendre ce qui s’y passe et ce que ça permet de trouver ou de retrouver, des mots-clés ne suffisent pas. 

Scander des « développement personnel », « confiance en soi » « gestion des émotions », « leadership », « assertivité », etc . permet de comprendre sur quoi on travaille et ce qu’on obtient, mais il reste la question du « comment » on y arrive et cette description-là est très compliquée … Parce que ce qui s’y passe, dépasse les mots et la clé s’y trouve bien au-delà. 

Ce qui se passe est intime et personnalisé à souhait car les interactions avec le cheval dès l’instant où vous vous connectez à lui, ne concernent que vous, ne parlent que de vous et vous trouverez une solution qui ne sera bonne que pour vous aussi d’ailleurs. 

Je pourrais vous parler d’intelligence émotionnelle ou de neurosciences pour vous l’expliquer, j’ai choisi un autre biais. Sachez cependant que ce sont notamment elles qui permettent d’expliquer la magie qui s’opère (avec des chevaux libres et non contraints!) lors d’une séance d’équi-coaching, l’effet miroir du cheval à l’état émotionnel et le travail sur votre degré de congruence quand vous agissez en vue d’obtenir un résultat. 

Je ne peux évidemment pas parler de ce que mes clients vivent durant une séance. Peut-être que même eux auraient de la difficulté à le formuler de manière précise. Le faut-il d’ailleurs ? Oui, ne fut-ce que pour convaincre de la pertinence d’oser faire ce premier pas seul ou en groupe vers un inconnu de 500kg dont la seule évocation génère bien souvent idées préconçues, peurs, espoirs, attirance, rires de joie ou de nervosité, appréhension, souvenirs, mémoires,…  

Certains ont eu l’envie de partager sous la forme de témoignages ce qu’ils ont vécu au niveau personnel ou en équipe en passant quelques heures chez Kaleid’HorseCoop, merci à eux ! https://kaleidhorsecoop.wordpress.com/testimonial/

Pour ma part, je partage tout au plus les thèmes qui ont été abordés pour faire comprendre que nous vivons tous des moments plus ou moins questionnants tout au long de notre vie, cela nous montre que nous sommes en évolution constante car nous sommes vivants (!) et que l’équi-coaching est avant tout du coaching. On travaille par son biais tout type de question que l’on travaillerait en coaching « classique » avec ceci de particulier que grâce au miroir du cheval et au questionnement du bipède qui l’accompagne, on s’améliore de manière instantanée, durable et alignée en quelques séances seulement. 

Puisque je ne vais pas parler de mes clients, je vais un peu parler de moi. Ce qui me permettra aussi par la même occasion de répondre aux questions qui me parviennent parfois et qui pointent un besoin de comprendre ce que je fais « exactement ». Je fais exactement beaucoup de choses et toutes ces choses ont au moins trois points communs qui sont aussi des valeurs qui m’animent: l’humain, l’authentique, le cœur (et avec cœur). 

Ceux qui me connaissent du monde de l’entreprise et du travail, connaissent probablement une partie de moi plutot mentale, stratège et engagée. 

Une partie de moi que je ne renie évidemment pas car elle très utile, mais elle ne suffit clairement pas quand on se retrouve à gérer de l’humain, une équipe ou encore quand on recherche une vie plus alignée. 

Quand j’ai commencé à me former au métier d’équi-coach, je l’ai fait avec un côté cartésien, « fort » « déterminé » avec des projections mentales du genre « ça va être super, je vais progresser en me focalisant sur mes forces », tout en ayant en arrière plan des blessures et des vulnérabilités que je ne voulais plus voir.

J’étais persuadée d’avoir « réglé » tout « ça » il y a bien longtemps et quand on est sur d’avoir réglé quelque chose on veut rarement y revenir … pourtant ma vie était insatisfaisante sur bien des plans, insatisfaction tout de suite tempérée par le fait que c’était comme cela « pour beaucoup, pour la majorité», j’avais donc fais le choix de la fatalité et de plus espérer pourvoir un jour être fondamentalement en paix avec moi-même. 

Mais ça, c’était avant d’avoir mon premier cheval qui arriva quelques mois plus tard et qui m’a sérieusement sortie de ma zone de confort. 

Après tout, l’éducation et la vie elle-même ne nous enseigne-t-elle de tenir bon, de serrer les dents, de s’adapter un maximum au mépris de ses propres besoins, de considérer la tête et le mental comme « forts » et les émotions (et leur expression!) comme une faiblesse, de se dissocier en somme jusqu’à ce que … le château de cartes ou de sable – choisissez ce qui vous plaira en fonction de votre humeur du moment – s’effondre. Il suffit d’un coup de vent, qu’on vous pousse, ou qu’on vous submerge ou que vous vous laissiez submerger par le regard de l’autre et ses attentes et c’en est fini. 

Quand on travaille avec un cheval, ou quand on prend la décision d’avoir un cheval, il perçoit nos vulnérabilités sans les juger, peu importe nos discours, nos attentes, notre capacité d’adaptation, l’épaisseur de notre carapace ou de notre faux self, en quelques secondes il nous cerne, interagit avec notre être le plus fondamental et nous permet de gérer correctement nos émotions. Sans les taire, sans s’y confondre. On renoue ainsi avec l’essentiel. Qu’on le veuille ou non. 

Quelques formations et deux chevaux plus tard, je suis parvenue à faire sauter des barrières mentales et à rouvrir le cœur pour m’autoriser à être authentique. À exprimer les choses, poser des choix parfois douloureux mais salvateurs. De faire le tri dans mes relations, de remettre du sens, d’arrêter de porter des choses qui ne m’appartiennent pas ou d’être fidèle à des croyances limitantes, d’avancer en lâchant prise. 

Je ne suis pas parvenue seule à changer de cap et je ne crois pas qu’un accompagnement basé sur le seul échange d’idées et la discussion m’aurait permis d’accepter la vulnérabilité comme faisant pleinement partie de la vie et de la réussite, … les seuls qui m’ont obligée à changer, sont ces êtres pour qui l’authenticité est la condition du lien car elle génère la confiance et la sécurité dans la relation. 

La cavalière est devenue coach qui travaille avec des chevaux en liberté. La consultante en management facilite en leadership personnel et la coach parle certes objectifs et de manière SMART mais questionne le cœur et le projet de vie car elle est entre-temps devenue équi-coach. 

Tout cela fait partie d’un tout très cohérent qui s’enrichit et qui me permet de proposer des accompagnements plus précis et plus authentiques en piste comme dans un bureau tout simplement parce que j’intègre une compréhension fine de l’intelligence émotionnelle et de la systémique à ma pratique en entreprise et que j’ai mes outils d’analyse et de stratégie à portée de main en piste. 

Ma vie n’est pas toujours telle que je me l’étais imaginée il y a peu, mais je suis devenue moi-même avec des outils qui surprennent, qui sortent du cadre et qui innovent pour le meilleur ! 

Diana Van Oudenhoven 

1 vue0 commentaire

Comments

Rated 0 out of 5 stars.
No ratings yet

Add a rating
bottom of page